lundi 27 août 2012

COD ou COI ?




Le complément d'objet direct (COD) est le mot ou le  groupe de mots qui se joint au verbe sans préposition pour en compléter le sens.
C'est un complément du verbe. Il représente l'être ou la chose qui reçoit directement l'action que fait le sujet.

Je conduis la voiture.
 Maman fait les gâteaux.
pour reconnaître le complément d'objet direct, on pose la question 'qui?' ou 'quoi?'.
Je conduis quoi? => La voiture (= COD)
             Maman fait quoi? = > les gâteaux (= COD)          
   


Le complément d'objet indirect (COI) est un mot ou un groupe de mots qui se joint au verbe par l'intermédiaire d'une préposition pour en compléter le sens.
C'est un complément du verbe. Il représente l'être ou la chose qui reçoit indirectement l'action que fait le sujet.

Pascal parle à son frère.
Sebastien se souvient de sa leçon.

Pour reconnaître le complément d'objet indirect, on pose les questions
 'à qui? ou 'à quoi?', 'de qui?' ou 'de quoi?'   et, selon le sens du verbe, 'pour qui? ou 'pour quoi?', 'contre qui? ou 'contre quoi?’
à qui parle Pascal? => à son frère (COI)
              de quoi se souvient Sébastien?=> de sa leçon (COI)

IHC

Les pronoms démonstratifs


Le pronom démonstratif remplace le nom de ce qu'on veut montrer :
Regarde le château de sable, comme il est beau !- Oh, regarde celui-ci, il est encore plus beau !- Et celui-là, il est réussi également !


Masculin     Masculin     Féminin      Féminin    neutre
Singulier      Pluriel         Singulier     Pluriel
    


Celui         Ceux            Celle          Celles       Ce (C’)
Celui-ci     Ceux-ci        Celle-ci      Celles-ci    Ceci
Celui-là     Ceux-là         Celle-là      Celles-là    Cela (ça)




Je ne comprends pas ce que vous voulez dire : ce = la chose que vous me dites
Vous avez raté le bus. Prenez donc celui de dix heures : celui = le bus
Il s'est passé beaucoup de choses mais cela ne change rien à nos projets.
Emploi des pronoms démonstratifs

A- Le pronom c' ou ce peut remplacer un groupe nominal ou une phrase toute entière:

Je viens de perdre mon travail. C'est très embêtant.C'est triste qu'elle soit malade.
- As-tu été au concert hier ?- Oui et ce que j'ai écouté m'a beaucoup plu. Ce = la musique

B- Les pronoms celui, ceux, celle, celles

Ces pronoms sont normalement suivis d'une proposition subordonnée relative ou d'un groupe nominal complément de nom :
Parmi toutes les tenues de soirée de Marie, j'aime particulièrement celles que sa mère lui a faites.
Je ne trouvais pas l'ouvre-bouteilles aussi j'ai emprunté celui de ma voisine.

C- Les pronoms ceci, cela, ça

Ils peuvent représenter



un nom : - l'hypocrisie, je déteste ça.



un infinitif : Dormir, j'adore ça



une proposition entière : Jean n'est pas encore arrivé, cela m'inquiète.
Remarque : Dans la langue courante ceci est très peu utilisée, on utilise plutôt cela ou encore ça.
Ce dernier pronom peut cependant prendre un sens péjoratif :
Les jeunes, ça ne fait attention à rien.

D- Les pronoms celui-ci, celui-là, celle-ci, celle-là

Ils remplacent des groupes nominaux.
De toutes ces fleurs, c'est celle-là que je préfère.
Si vous voulez un bon melon, je vous conseille celui-ci.
Remarque: Celui-ci, celle-ci désigne un être ou objet proche tandis que celui-là ou celle-là, un être ou un objet plus éloigné.(Voir le 1er exemple)


IHC

Les pronoms demonstratifs

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dimanche 26 août 2012

LES PRONOMS COMPLÉMENTS: EN

Le pronom <<EN>>

En remplace les partitifs:

- vous mangez de la salade? Oui, j'en mange.
- vous buvez du vin? Oui, j'en bois.
- Vous avez des enfants? Oui, j'en ai.

* EN est nécessaire même quand la quantité est exprimée:

- Il y a trois chaises? Oui, Il y en a trois.
- Ils a beacoup d'etudiants? Oui, il y en a beacuoup.

*Dites: Il y en a trois *Ne dites pas: Il y en a trois.
Il y en a beacoup Il y a beacoup.

*On utilise << EN >> dans les constructions avec << DE >>
- Vous parlez de votre travail? Oui, J'en parle souvent.
- Voys rêve de votre famille? Oui, j'en rêve.
- Vous faites de la danse? Oui, J'en fois.


Si vous voulez practiquer:

Link 1: http://uregina.ca/~laninstit/HotPot/French/Elementaire/exercises/P/p004.htm
Link 2: http://www.laits.utexas.edu/fi/quiz/pronoun-en



¡BONNE CHANCE!

LES PRONOMS COMPLÉMENTS: Y

Le pronom << Y >>

<< Y >> évite de répéter un nom de lieu:
- Je vais à la gare ... J'y vais en taxi.
- Je vais en Espagne ... J'y vais en avion.
- Je suis chez moi ... J'y suis jusque'à six heures.

<< Y >> remplace << à >> + un nom de chose:
- Je pense à mon pays. ... j'y pense souvent.
- Elle croit à l'astrologie ... J'y habite depues deux mois.

* Vous y allez? Nous y habitons

* Dites : J'y vais! * Ne dites pas: Je vais.
On y va! On va!

Si vous voulez practiquer:

Link 1: http://www.didierconnexions.com/niveau1/index.php?id=3-9-4-1
Link 2: http://www.laits.utexas.edu/fi/quiz/pronoun-y

ATTENTION!

Pour finir... Un peu de tout:

Link: http://leonardofrances.en.eresmas.com/Exercices/pronomscompl.htm

¡BONNE CHANCE!

L’expression française du cette semaine (20-24 Août)

« Tirer les marrons du feu »
 
Signification ;
Sens initial :
Entreprendre quelque chose de risqué ou dangereux pour le profit de quelqu'un d'autre.

Sens d'aujourd'hui :
Tirer avantage d'une situation pour soi-même, parfois malhonnêtement.

Origine ;
Cette expression est citée dès 1640 sous la forme 'tirer les marrons du feu avec la patte du chat'.

Mais elle a été popularisée par Jean de la Fontaine dans sa fable 'Le singe et le chat'.
On y voit le chat Raton retirer du feu au profit du singe Bertrand les marrons qui y grillent.

Le fait que l'expression ait été abrégée a pu contribuer à en fausser l'interprétation.
 
 
NOUS NE SOMMES PAS L'AUTEURES, ON PRENDDRE LES PHRASES DANS LE Centre International d'Antibes

L’expression française du cette semaine (20-24 Août)

« Minute papillon ! » 
Signification ; Pas trop vite ! Prenez votre temps !
Je ne suis pas d'accord !

Origine ; L'origine de cette expression n'est pas certaine.

Si elle date effectivement de 1900, comme certains lexicographes le pensent, elle pourrait n'être qu'une métaphore sur le papillon qui passe trop rapidement d'une fleur (d'un sujet) à une autre, ce qui explique aussi le verbe papillonner.

Mais selon d'autres elle daterait du début du XXe siècle et aurait une origine plus amusante :
Il existait à cette époque à Paris un café, lieu de rencontre des journalistes qui auraient popularisé l'expression, et dans lequel officiait un serveur qui s'appelait Papillon.
Lorsqu'il était hélé de toutes parts par des clients impatients, il répondait "Minute, j'arrive !".
Alors, par amusement, lorsqu'ils voulaient lui signifier qu'il pouvait prendre son temps, les clients lui disaient "Minute Papillon !".

Le deuxième sens n'est en fait qu'une extension du premier : pour signifier son désaccord avec ce qui vient d'être dit, on demande à son interlocuteur de s'arrêter de parler pour qu'on puisse placer ses objections.
 
NOUS NE SOMMES PAS L'AUTEURES, ON PRENDDRE LES PHRASES DANS LE Centre International d'Antibes
 

L’expression française du cette semaine (20-24 Août)




 « Entre la poire et le fromage »
Signification ; Entre deux évènements, à un moment perdu.
A un moment de conversation libre et détendu, comme on en trouve vers la fin d'un repas.

Origine ; Au XVIIe siècle, le fromage se mangeait après les fruits, dont les poires et les pommes étaient des exemples types.
 
A l'origine, l'expression signifiait donc "vers la fin du repas", à un moment où l'on commence à être repu et détendu, instant plus convivial et propice aux discussions.
Puis elle s'est généralisée pour indiquer "à un moment libre entre deux évènements", la poire et le fromage n'étant plus que des marques temporelles.

NOUS NE SOMMES PAS L'AUTEURES, ON PRENDDRE LES PHRASES DANS LE Centre International d'Antibes

L’expression française du cette semaine (13-17 Août)

« Poudre aux yeux »

Signification ;Apparences flatteuses, mais trompeuses.

Origine ; La poudre est ici la poussière, pas la poudre à canon ou celle de l'apothicaire.

Cette expression existe au moins depuis le XIIe siècle.

Elle signifiait auparavant "L'emporter sur quelqu'un", probablement par allusion à la poussière que soulève un coureur (à pied, à cheval...) en tête et qui gêne ceux qui le suivent.

Maintenant, avec son sens "d'éblouir par de fausses apparences", elle se rapporte plus à l'aveuglement que procurerait la poussière dans les yeux.
 
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L’expression française du cette semaine (13-17 Août)

« Avoir la main verte »
Signification ; Savoir entretenir les plantes, être en harmonie avec elles.
origine ; L'apparition de la locution "avoir la main" pour désigner quelqu'un qui est habile dans un domaine particulier ou dans le maniement de quelque chose, est donc assez logique, la 'main' se confondant alors avec la capacité à bien l'utiliser.
D'ailleurs, ce quelqu'un aura d'abord dû "se faire la main" pour acquérir son savoir-faire.

Et quand le domaine où l'habileté s'exerce touche aux plantes qui, vous l'aurez certainement remarqué, sont en majeure partie vertes au printemps et en été, il était tout aussi normal qu'une personne habile dans le jardinage et l'entretien de ce qui pousse en terre soit désignée par un "elle/il a la main verte".
Il semble que cette expression ne date que de la deuxième moitié du XXe siècle.


 
NOUS NE SOMMES PAS L'AUTEURES, ON PRENDDRE LES PHRASES DANS LE Centre International d'Antibes

L’expression française du cette semaine (13-17 Août)

«Être réglé comme du papier à musique »

Signification ; Avoir des habitudes très régulières (personne).
Être organisé, prévu dans tous ses détails (chose).

origine ;Tout amateur de musique sait normalement lire une partition musicale.
Or, un tel document est imprimé sur du papier à musique, sur lequel on trouve, l'une sous l'autre, des portées de cinq lignes parallèles permettant d'y écrire de la musique.

Autrement dit, celui qui écrit de la musique sur un tel papier est contraint d'y poser ses notes avec précision, un 'do' ne pouvant surtout pas être placé sur la même ligne qu'un 'mi' ou un 'sol'. Heureusement pour ses relecteurs, car ce n'est que grâce à ces guides que sont les portées que la musique est fa si la relire !

C'est de cette précision, de cette régularité dans la disposition des notes qu'est née l'image que véhicule notre expression apparue au XVIIIe siècle.
 
 
 
 
NOUS NE SOMMES PAS L'AUTEURES, ON PRENDDRE LES PHRASES DANS LE Centre International d'Antibes

mercredi 22 août 2012