mardi 11 décembre 2012



Expression : C’est la cour du roi Pétaud, où tout le monde est maître


On a coutume d’employer ce proverbe à l’égard de toute société, de toute maison où il n’y a point d’ordre, où l’autorité du chef est méconnue, et ou partant, tout le monde est maître. Cela vient, sans doute, de ce qu’autrefois en France, toute compagnie, toute communauté élisait un chef...









samedi 24 novembre 2012

Le Gérondif



LE GÉRONDIF

            C’est en forgeant que l’on devient forgeron.

FORMATION

  EN + RADICAL + ANT

On ajoute “-ant” au radical de la 1ere personne du pluriel du présent.

Nous venons→ En venant                             Nous disons→En disant
Nous mangeons →En mangeant                   Nous faisons→ En faisant

Exceptions:
Savoir = en sachant
Avoir = en ayant
Être = en étant

EMPLOI
Le gérondif indique la simultanéité d’une action par rapport à ce verbe. Lesdeux verbes doivent voir le même sujet.

D’habitude, je travaille en écoutant la radio.
En rentrant chez moi, j’ai rencontré Marie dans la rue.

·        *LA CAUSE

Elle a perdu tout ton argent en jouant au loto. (parce qu’elle a joué…)

·        *LA MANIÈRE

Ma soeur est tombée en sortant de la piscine.

·        *LA CONDITION

En regardant des films en VO, on peut apprendre le français. ( Si on regarde…)

·        * L’OPPOSITION

Tout en étudiant beaucoup, il ne réussit aucun examen.


Exercises:

http://www.xtec.cat/~psanz/tick/exfra/D1MUL005.htm
http://www.didieraccord.com/exercices/index.php?ex=2.3.1.4


http://w3.restena.lu/amifra/exos/conj/partic.htm

GSC

vendredi 23 novembre 2012

Faire d'une pierre deux coups


Obtenir deux ou plusieurs résultats, atteindre deux ou plusieurs objectifs avec une seule action ou un seul moyen .


Origine
Cette expression est attestée chez Montaigne au XVIe siècle, mais il est probable qu'elle existait sous une forme ou une autre bien avant.

La métaphore est extrêmement simple à comprendre : si quelqu'un, à l'aide d'un seul jet de pierre, arrive à toucher deux cibles différentes, il fait d'une pierre deux coups.
Il est donc assez compréhensible qu'au figuré ce soit aussi le cas lorsqu'on entreprend une action et qu'on obtient deux ou plusieurs résultats.
Exemple
« On a fait d'une pierre deux coups : on s'est ménagé des effets de lumière pour le dessous de ces arcades, et l'on a masqué l'unique défaut d'un des plus beaux morceaux d'architecture qu'il y ait au monde. »
Diderot - Salon de 1767

IHC

lundi 12 novembre 2012

Toits verts.

Rechercher de nouvelles stratégies écologiques. Voici les toits écologiques.


vendredi 2 novembre 2012

L'EXPRESSION FR



« Tirer le diable par la queue  »

[ SIGNIFICATION ]

Vivre avec des ressources insuffisantes.
Avoir des difficultés à subvenir à ses besoins. 





IHC

Un froid de canard.

 IHC

l'expression francaise

"Un froid de canard"  

[ SIGNIFICATION ]
Un très grand froid, un froid très vif.

[ ORIGINE ]


Cette expression viendrait de la chasse au canard, qui se pratique en automne, mais aussi en hiver où le chasseur doit rester immobile, aux aguêts, et laisser le froid lui pénétrer jusqu'à l'os en attendant qu'une de ses pauvres victimes veuille bien s'approcher suffisamment pour qu'elle ait des chances de finir en confit ou autre préparation culinaire.


 

 IHC

lundi 22 octobre 2012

Exprimer la cause.


Tout comme nous l’avons fait pour la conséquence, l'objectif de cet article est de donner une base de vocabulaire, de mots logiques pour exprimer la cause de façon explicite, et de préciser leur utilisation pour les apprenants de français. Vous trouverez ainsi les mots, l'explication sur leur utilisation et des phrases d'exemple qui aideront les apprenants à mieux cerner la possibilité et les contextes d'utilisation de chacun.

Voici donc un ensemble de locutions, de conjonctions et d’adverbes qui vous serviront à exprimer des causes en français.


 Conjonctions de subordination : (on y trouve le plus souvent la conjonction de subordination : "que")

parce que
puisque
comme
c’est que
du fait que
vu que
étant donné que
sous prétexte que
non que
ce n’est pas que
d’autant que
d’autant plus que
d’autant moins que
surtout que (familier)


 Conjonctions de coordination :

car





 Adverbes :
en effet
tant
tellement (oral)


 Prépositions et locutions prépositives (les expressions composées de plusieurs mots) :

à
de
par
pour
à cause de
grâce à
 à force de
 en raison de
sous l’effet de
compte tenu de
du fait de
étant donné + nom
vu + nom
faute de
par suite de
sous prétexte de




 
 Utilisation :


 Conjonctions de subordination :

N.B. Les conjonctions de subordination introduisent des propositions subordonnées conjonctives. Cela signifie que le groupe de mots introduit doit impérativement contenir un verbe conjugué.
Le mode de ce verbe dépendra du degré de certitude accordé à la cause exprimée :
-       Si la cause est certaine, le mode sera l’indicatif.
-       Si la cause est incertaine, le mode sera le conditionnel (on fait des hypothèses)
-       Si la cause est niée, alors le mode sera le subjonctif.




Parce que : Introduit une explication. La cause introduite par "parce que“ explique la conséquence.
Exemple : Il n’a pas acheté de sandwich parce qu’il n’avait pas d’argent. (on se demandait pourquoi il ne l’avait pas fait)


Puisque : "puisque" est utilisé pour formuler des démonstrations. Il s’agit de montrer quelque chose, de le prouver.
Exemple : Il n’a pas acheté de sandwich, puisqu’il n’avait pas d’argent. (on veut établir le fait qu’il n’a pas acheté de sandwich. La preuve est apportée par le fait que c’était impossible, il n’avait pas d’argent).


Comme : Introduit une cause logique. La cause introduit logiquement la conséquence.
Exemple : Comme il n’avait pas d’argent, il n’a pas pu acheter de sandwich. (la cause exprime la nécessité de la conséquence).


C’est que :"c’est que" exprime toujours une insistance, une mise en valeur. On dit que c’est une figure emphatique.
Exemple : Il n’a pas acheté à manger : c’est qu’il n’avait pas d’argent ! (on insiste bien sur le fait qu’il n’avait pas un centime).


du fait que / vu que / étant donné que : Introduit une cause factuelle. L’existence du fait impose l’énoncé principal.
Exemple : Du fait qu’il n’avait plus d’argent, il n’a pas pu manger.
Exemple 2 : Vu que demain il ne fera pas beau, nous resterons à la maison.
Exemple 3 : Etant donné qu’il est malade, il n’ira pas à l’école.


sous prétexte que : La cause introduite est mise en doute par cette expression. Il s’agit généralement d’une cause formulée par quelqu’un à laquelle on ne croit pas.
Exemple : Il n’a pas acheté de sandwich sous prétexte qu’il n’avait pas faim. (On ne croit pas qu’il n’ait pas faim. Sans doute la vraie cause est différente, et la personne dont on parle a voulu la cacher (en fait il n’avait pas d’argent ?))


non que / ce n’est pas que : Ces locutions introduisent la négation d’une cause. La cause exprimée n’est pas une cause du fait principal. Cela peut être utilisé pour anticiper une explication d’un interlocuteur en le rejetant avant qu’il ne l’exprime. Le verbe de la subordonnée sera au subjonctif.
Exemple : Il n’a pas mangé, non qu’il n’ait pas faim, mais parce qu’il n’a pas d’argent pour acheter un sandwich. (on nie d’abord une cause envisageable : "il n’a pas faim", avant de donner d’une autre façon (et avec un "mais" d’opposition) la vraie cause).
Exemple 2 : S’il n’est pas venu, ce n’est pas qu’il ne voulait pas te voir, mais parce qu’il a eu un accident. (de la même façon, on nie une première cause avant d’en introduire la vraie, ici explicative (après une opposition)).


d’autant que : Introduit un argument. La cause prouve que la conséquence est vraie. Toutefois, cet argument n’est pas évident a priori. Il vient comme pour compléter des causes déjà évidentes.
Exemple : Marie a pleuré toute la nuit, d’autant que personne n’est venu pour la consoler. (Elle pleure pour une raison qui semble connue et qui n’est pas exprimée ici (elle pourrait être introduite par "à cause de" par exemple), "d’autant que" vient fournir une preuve supplémentaire à son malheur).


d’autant plus que/ d’autant moins que : les adverbes "plus/moins" ajoutent l’expression d’un degré dans l’importance de la cause. "plus" sera utilisé lorsque l’expression est positive, "moins" lorsque l’expression est négative. La cause sera comme pour "d’autant que" un argument, mais qui exprimera une ampleur supérieure ou inférieure au phénomène exprimé dans la phrase principale (la conséquence). "d’autant plus que" et "d’autant moins que" seront ainsi utilisé pour exprimer des causes présentées comme plus ou moins importantes pour l’intensité que d’autres, qui ajoutent à l’intensité du fait principal, mais qui n’en est toutefois pas la cause première.
Exemple 1 : Il ne m’a pas prêté d’argent. Je lui en veux d’autant plus qu’il est très riche. (Comme pour "d’autant que", la cause exprimée n’est pas la cause première à la conséquence exprimée. Ici, si "je" en veux à "lui", c’est parce qu’il ne lui a pas prêté d’argent (la vraie cause a été exprimée auparavant, implicitement, dans une proposition indépendante. Ici, le locuteur exprime une cause supplémentaire qui ajoute au degré de colère exprimée. Cette cause secondaire exprime donc une raison à un degré plus grand de colère.
Exemple 2 : Je ne veux pas le rencontrer, d’autant moins que je lui dois de l’argent. (Si "je" ne veut pas rencontrer "le", c’est pour une première raison non exprimée ici. Toutefois, survient une seconde raison qui fait que "je" a encore moins envie de rencontrer "le". Cette raison exprimée est secondaire, mais elle retire de l’envie (l’expression est donc négative) de le voir. Il y a donc un degré moindre apporté par cette raison, exprimée dans la locution conjonctive).


surtout que : Expression critiquée, familière. Comme "d’autant plus que", cette locution introduit une cause importante, qui ajoute de l’intensité, mais qui se surajoute à la cause principale.
Exemple : Elle a pris plein de sandwichs, surtout qu’ils sont gratuits.


 Conjonction de coordination :

car : Introduit une affirmation. La cause énoncée ne vise pas à expliquer le fait principal, mais à énoncer une affirmation.
Exemple : Il ne travaille pas à l’école car il est fainéant. (on cherche surtout ici à affirmer le fait que cette personne est fainéante, plus qu’à expliquer).


 Adverbes :

en effet : Introduit une preuve à l’énoncé principal. Il s’agit d’en montrer l’exactitude. Il est souvent placé dans une phrase indépendante et peut se trouver soit au début, soit après le verbe ou l’auxiliaire.
Exemple : Le professeur ne le connait pas. En effet, il n’a jamais été à son cours. / Il n’a, en effet, jamais été à son cours.


tant : Introduit de l’intensité dans la cause. C’est l’importance, la force de la cause énoncée qui permet au fait principal de se réaliser.
Exemple : La rivière est sortie de son lit tant il a plu.
Cela correspond à l’expression de la conséquence avec la locution conjonctive "tant … que" : Il a tant plu que la rivière est sortie de son lit. Notez ainsi que l’adverbe de cause se situe devant "il a plu" et la locution conjonctive de conséquence "tant … que" devant "la rivière a débordé". Le premier introduit donc la cause, le second la conséquence.


tellement : son usage de cette façon est incorrect, mais cependant assez répandu. Il a exactement la même utilisation que "tant", et c’est d’ailleurs pourquoi il est préférable de le remplacer par ce-dernier. Il ne se trouvera qu’à l’oral.
Exemple : La rivière est sortie de son lit tellement il a plu.
Cela correspond à l’expression de la conséquence avec la locution conjonctive "tellement … que" : Il a tellement plu que la rivière est sortie de son lit. Notez ainsi que l’adverbe de cause se situe devant "il a plu" et la locution conjonctive de conséquence "tellement … que" devant "la rivière a débordé". Le premier introduit donc la cause, le second la conséquence.



 Prépositions :

Elles peuvent être suivies de noms, de pronoms ou d’infinitifs.


à / de / par / pour : Introduisent simplement la cause. Ils n’apportent aucune nuance particulière.
Exemples :
A jouer à des jeux violents, on se blesse toujours.
De fierté, il n’a pas voulu le faire.
Par sa faute, nous ne partirons pas en vacances cette année.
Pour avoir défié les Dieux, il a été condamné à une peine éternelle.


à cause de : Introduit une cause négative. On émet un reproche quant à l’aspect négatif de la cause.
Exemple : Le projet n’a pas pu aboutir à cause de l’incompétence de ses dirigeants.


grâce à : Introduit une cause positive. On fait l’éloge de l’aspect positif de la cause.
Exemple : Grâce à ton courage, nous avons réussi à sortir de cette épreuve.


à force de : Introduit le fait qu’il a fallu insister sur la cause pour que se réalise le fait principal. Cette insistance est généralement d’ordre temporel (durée ou répétition).
Exemple : A force de d’utiliser la machine à pleine puissance, tu vas finir par la casser. (si on utilise un infinitif, le sujet implicite doit être celui de la phrase principale).


en raison de : Introduit une cause de manière officielle, publique.
Exemple : En raison de fortes chutes de neige, l’autoroute sera fermée à la circulation aujourd’hui.


sous l’effet de : Introduit une cause qui agit au moment du fait principal.
Exemple : Il travaille sous l’effet de la caféine. (la caféine agit au moment où la personne travaille).


compte tenu de : Introduit une cause qu’il faut prendre en considération pour produire le fait principal. La cause n’engendre donc pas nécessairement la conséquence, mais en y réfléchissant, la conséquence sera la meilleure qu’un individu puisse choisir en y accordant l’importance qui lui est due. Le fait principal sera donc une conséquence voulue par un individu en raison de l’existence de la cause.
Exemple : Compte tenu de la quantité de neige qui est tombée, nous déconseillons aux touristes de s’aventurer sur les sentiers non balisés. (une décision est prise en fonction d’une cause prise en considération). 


du fait de / vu / étant donné : Tout comme les locutions conjonctives "du fait que", "vu que", "étant donné que", "du fait de“, "vu" et "étant donné" introduisent une cause factuelle. Le fait énoncé dans la cause sera à l’origine du fait principal. La différence est qu’ici la cause est formulée avec un nom. Ce nom sera souvent précédé d’un adjectif possessif. Il sera soit une action exprimée avec un nom, soit un trait de caractère, une attitude.
Exemples : Du fait de ta venue, nous avons décidé d’aller manger au restaurant.
Vu ton attitude hier vis-à-vis de Jeanne, je pense qu’il serait effectivement judicieux que tu ailles t’excuser.
Etant donné ton mauvais caractère, nous avons préféré ne rien te dire à ce sujet.


faute de : Introduit l’idée qu’il manque quelque chose, et ce manque provoque le fait principal (généralement une impossibilité).
Exemple : Faute de temps, je n’ai pas pu finir le projet que vous m’aviez confié.


par suite de : Insiste sur la temporalité du fait causal. On signifie ainsi que la cause précède le fait principal dans le temps.
Exemple : Par suite d’un accord trouvé entre les syndicats et la direction, le travail va pouvoir reprendre.


sous prétexte de : tout comme pour "sous prétexte que", la cause introduite est mise en doute. Il s’agit généralement d’une cause formulée par quelqu’un à laquelle on ne croit pas. La différence est qu’ici elle ne sera pas formulée avec une proposition subordonnée, mais avec un nom, un groupe nominal ou une proposition infinitive (dans quel cas le sujet implicite du verbe à l’infinitif devra être celui de la proposition principale).
Exemple : Sous prétexte de manque de temps, il a annoncé qu’il ne viendrait pas cette année. (groupe nominal)
Sous prétexte de manquer d’argent, il a refusé d’accorder une augmentation de salaire au personnel. (infinitive).


MPRG

Exprimer la conséquence.



L'objectif de cet article est de donner une base de vocabulaire, de mots logiques pour exprimer la conséquence, et de préciser leur utilisation pour les apprenants de français. Vous trouverez ainsi les mots, l'explication sur leur utilisation et des phrases d'exemple qui aideront les apprenants à mieux cerner la possibilité et les contextes d'utilisation de chacun.
Nous vous invitons à regarder nos activités pour une utilisation en classe de ces mots. La conséquence pouvant être exprimée également par des verbes, vous pourrez également lire nos articles s'y rapportant (voir en bas de page). Bonne lecture!

Voici donc un ensemble de locutions, de conjonctions et d’adverbes qui vous serviront à exprimer des conséquences en français.


 Conjonctions de subordination : (on y trouve la conjonction de subordination : "que")

si bien que
de (telle) sorte que
de (telle) façon que
de (telle) manière que
c’est pour ça/cela que
à tel point que
au point que
si + adj/adv + que
tellement + adj/adv + que
un(e) tel(le) + nom + que
tant (de) + nom + que
tellement de + nom + que
de tel(le)s + nom + que
trop/ assez … pour que
Il suffit … pour que
Il faut … que


 Conjonctions de coordination :

donc





 Adverbes :
ainsi
alors
aussi
c’est pourquoi
dès lors
de là
en conséquence
par conséquent
comme ça
d’où
du coup



 Prépositions :

au point de + infinitif
trop … pour + infinitif





NB. Les expressions composées de plusieurs mots sont appelées des locutions.



 
 Utilisation :


Conjonctions de subordination :

si bien que : introduit une conséquence logique.
Exemple : Il a eu un accident si bien qu’il ne peut pas venir ce soir.

De (telle) sorte que : introduit la conséquence d’un geste, d’une manière d’agir.
Exemple : Tu as agi de telle sorte que nous ne pouvons plus te faire confiance.
(Utilisé pour qualifier une attitude générale et non pas particulière. On ne dira pas : tu as menti de telle sorte que nous ne pouvons plus te faire confiance*)

c’est pour ça / cela que : introduit une conséquence découlant logiquement d’un ensemble de causes, comme une conclusion d’un raisonnement."C’est … que" permet par ailleurs d’insister et de mettre en valeur la cause en le séparant du reste de la phrase. C’est une figure emphatique.
Exemple : La neige est tombée toute la nuit et a bloqué les routes. C’est pour cela que demain il n’y aura pas d’école.

Au point que : annonce une conséquence extrême, il est utilisé dans des phrases où le vocabulaire peut déjà exprimer des faits d’une grande ampleur.
Exemple : Il a plu au point que la rivière a débordé.

Si … que, tant (de) … que, tellement … que, un tel … que : le fait principal annoncé entraine une grande intensité dans la conséquence.
Exemple : Il est si grand qu’il se cogne souvent au haut des portes. Il a tellement faim qu’il mangerait une vache entière. Il a tant d’argent qu’il pourrait acheter la lune.

Trop … pour que : le fait principal annoncé a un degré excessif dont découle la conséquence (pas forcément excessive, elle).
Exemple : Il fait trop chaud pour que nous puissions travailler.
Cette voiture est trop chère pour que nous puissions l’acheter.

Assez … pour que
Il suffit … pour que
Il faut … pour que : Le fait principal annoncé est suffisant pour entrainer la conséquence.
Exemple : Il est assez grand pour que tu lui parles de ce problème. (Le sujet des deux propositions doit nécessairement être différent, sinon on utilisera la construction avec les prépositions (sans le "que") et un verbe à l’infinitif)
Il faut beaucoup de temps pour qu’un animal s’habitue à quelqu’un.



 Conjonction de coordination :

donc : cette conjonction de coordination introduit une conséquence obtenue par déduction logique, indéniable.
Exemple : Vous avez fait un long voyage, donc vous devez être fatigués. ("donc" peut aussi être placé après le verbe, on peut donc aussi dire : vous avez fait un long voyage, vous devez donc être fatigués.)



 Adverbes :

Les adverbes peuvent introduire une conséquence dans une proposition indépendante. La cause et la conséquence peuvent  donc alors s’exprimer au travers de deux phrases différentes.

En conséquence : utilisé en langage administratif. Introduit une conséquence à caractère public.
Exemple : Vous avez commis un meurtre. En conséquence, vous êtes condamné  à trente ans de prison.

Par conséquent : introduit une conséquence dans un enchainement de faits ou d’idées.
Exemple : Tu n’as que 16 ans. Par conséquent, tu n’as pas le droit d’acheter d’alcool.

Dès lors : introduit une conséquence datée que l’on présente comme une exactitude.
Exemple : Il a vécu un accident d’avion. Dès lors, il n’a jamais pu remonter dans un avion.

de là/ d’où : introduit une conséquence insistant sur la temporalité, l’aspect successif de la cause et de la conséquence. Introduit un élément argumentatif découlant logiquement du ou des éléments précédents.
Exemple : Tu as de la boue sur tes chaussures et de la terre sous tes ongles. De là (d’où) je conclue que tu viens du jardin.

C’est pourquoi,  
Aussi : introduisent une conséquence logique.
Exemple : Il a un rendez-vous important demain matin. C’est pourquoi il doit se coucher tôt ce soir.
Le CO2 provoque un effet de serre important sur Terre, aussi nous devons faire attention à ne pas en produire trop.

Ainsi / alors : introduit une conclusion, la conséquence logique des faits ou des idées précédemment évoqués. Ces mots peuvent introduire la proposition ou être placés après le verbe.
Exemple : J’étais à une fête chez des amis hier soir, alors je n’ai pas pu commettre ce meurtre.
Il parle avec un microphone, ainsi même les élèves du fond de l’amphithéâtre  peuvent l’entendre.

comme ça : introduit une conséquence négative ou contraignante pour la personne concernée. Son utilisation est plutôt orale.
Exemple : L’année prochaine tu entreras en pension, comme ça tu seras obligé de travailler.

du coup : introduit une conséquence découlant d’une cause inattendue, présentée comme une alternative.
Exemple : Il a décidé de ne pas venir, du coup nous pouvons inviter une autre personne.


 Prépositions :

assez/trop … pour + infinitif : idem que "pour que"
Au point de + infinitif : idem que "au point que"
Dans ces deux constructions, le sujet implicite du verbe à l’infinitif doit être celui du verbe de la principale.
Exemple : Cette voiture est trop chère pour que nous puissions l’acheter.
Il est motivé au point de travailler jour et nuit sur le projet.


MPRG